« Lorsque tombe le soir et que la nuit est noire, lorsque la lune blanche s’arrondit dans le ciel. Chacun d’entre nous sait que la meilleure place auprès du feu est celle des monstres et merveilles ».
Ainsi commençait « Monstres et merveilles », série télé de Jim Henson qui a hanté mon enfance. Un vieux conteur accompagné de son chien miteux nous racontait des histoires fabuleuses à la chaleur d’un feu de cheminée. Le conteur n’est plus, mais beaucoup d’autres ont pris le relais. Et je suis toujours un petit enfant assis sur le tapis qui attend patiemment que le conteur daigne me bercer d’une de ses histoires.
Mon coeur penche donc surtout pour la littérature de l’imaginaire. Je reste persuadé qu’elle, plus que toute autre forme romanesque, constitue un besoin anthropologique. La création libre de langues, de cultures, de religions, bref, d’univers entiers apporte à l’homme un regard réflexif sur sa propre condition. Outre le divertissement et l’évasion, objectifs tout aussi nobles et essentiels, les récits fabuleux appartiennent à la définition de notre humanité.
J’utilise le terme « littérature de l’imaginaire » afin d’éviter de me cantonner à un style précis. Mais, pour tout vous dire, j’apprécie surtout la fantasy. Celle-ci renvoie à une production riche, multicolore et inclassable. Pour ceux qui en douteraient ou voudraient en connaitre davantage je vous conseille de visiter la page de présentation d’Elbakin ici
Avec ce site, j’aimerais partager mes lectures et apporter ma petite contribution à la défense de ce « « genre » » trop vite dénigré. Plus que donner mon opinion, j’ai envie de prouver que la littérature de l’imaginaire n’est pas que de la littérature pop-corn vite consommée. Mais que bien au contraire, elle constitue une nourriture raffinée et riche en réflexions.
Monstres et Merveilles 